LdN | Label français indépendant
Ecoutez Ludovic de Nayer et Ziad Kreidy sur AutreRadioAutreCulture 
Emission enregistrée à Paris le 31 mai 2012 par Marion Delhaye  
Piano forte ou piano moderne ? Pour Ziad Kreidy ce n’est qu’une illusion entre deux termes; d’ailleurs allons encore plus loin, le piano n’existe pas. Devrait-on dire clavier mécanique et clavier numérique ? La discussion peut s’enflammer tant la passion est grande.  
Ziad Kreidy, pianiste, musicologue revient sur ces notions dans un livre paru chez Beauchesne « Les avatars du piano ».  
Parallèlement il sort un album, paru chez le label LdN « sonates pour pianoforte de Mozart et Haydn », sonates jouées sur un pianoforte à l’atelier de Philippe Jolly.  
Avec la collaboration d’Elie Mittelmann et la participation de Ziad Kreidy, Ludovic de Nayer, ingénieur du son et directeur du label LdN, cette émission a été enregistrée à Paris le 31 mai 2012 par Marion Delhaye. 
Télérama - n° 3257  
Par Gilles Macassar, le 16/06/2012
Le pianiste Ziad Kreidy défend les couleurs du pianoforte, qu'affectionnaient Mozart et Haydn. 
 Inventé par l'Italien Cristofori au début du XVIIIe siècle, développé à Vienne et à Londres au temps de Mozart et de Haydn, le pianoforte, ancêtre du piano moderne, continue d'avoir mauvaise presse auprès de détracteurs patentés, tel Alfred Brendel. Grâce à Paul Badura-Skoda naguère, à Andreas Staier aujourd'hui, ce mal-aimé des instruments historiques a pourtant administré la preuve de ses atouts artistiques, dus à ses fines cordes en laiton, à ses marteaux gainés de daim, à sa table d'harmonie légère. A son clavier (copie d'un spécimen viennois) comme à son écritoire, le pianiste franco-libanais Ziad Kreidy part à son tour en croisade. Et soutient que, ni clavecin amélioré ni piano incomplet, le pianoforte est un beau parleur, parfait en lui-même - timbre net, diction claire et véloce. Mozart et Haydn ne s'y étaient pas trompés.
Edvard Grieg: Pièces lyriques pour piano (Kreidy), 1 cd LDN (piano Erard circa 1867), www.classiquenews.com, 1/10/2012 
Par Ernst Van Bek 
Voilà une lecture inédite et opportune dont les qualités: exigence philologique et grande intégrité interprétative réalisent l'accord toujours délicat des œuvres avec leur contexte sonore originel. Le pianiste libanais Ziad Kreidy (né en 1974) que la question des pianos historiques inspire, a choisi un piano droit (et s'en explique dans une courte notice éclairante à ce sujet). Le piano Erard 1867 choisi a d'évidentes qualités (...)  
La démarche ici et là restitue cet espace sonore si essentiel pour comprendre les oeuvres dans leur intimité et leur rapport au public; loin de la démonstration virtuose d'un Liszt, l'intimisme et la miniature s'inscrivent comme des clés fondamentales pour servir au mieux et au plus juste l'équilibre ténu des partitions.  
S'agissant des Pièces lyriques de Grieg soit presque 30 épisodes indépendants aux climats idéalement sertis, le choix de l'instrument s'avère des plus judicieux, jouant des œuvres datant de 1867 justement à 1888.  
Le geste introverti et d'une grande liberté narrative (Au Printemps, plage 22), pudique et souvent idéalement nuancé de Ziad Kreidy accrédite une approche qui trouve une très juste intelligence de ton, entre la versatilité expressive des pièces dans leur ensemble et la maîtrise constante de la mécanique, elle très présente (trop pour certains) : craquements continus, inégalité de hauteur du son, inégalité de tempo (ici échappement simple et marteaux recouverts de peau...) rappellent combien les instruments des compositeurs romantiques étaient loin d'offrir le confort des pianos actuels (avec leur son égal et standardisé); mais c'est justement cette aspérité, cette instabilité structurelle, cette fragilité identitaire qui confèrent à l'entreprise artistique, son audace méritante; aux équilibres sonores restitués (nous dirions même conquis), leur éclat particulier.  
Le piano parisien a été conservé avec toute sa mécanique d'origine (cadre en bois): sa résonance de palissandre évoque immédiatement l'époque des salons privés et la pratique confidentielle loin des salles de concerts. C'est donc une immersion vers une authenticité qui reste supposée mais où l'intelligence millimétrée du pianiste traverse l'obstacle des moyens retenus pour extraire cette finesse et cette délicatesse au bout de sa quête interprétative: la diversité et la caractérisation des pièces de Grieg trouvent un ambassadeur habité par son sujet, véloce malgré la résistance de l'instrument et la présence de la mécanique; du matériau physique, les doigts savent libérer une matière musicale finement tressée dont la vérité et la grande sincérité de ton, éclairent les multiples failles intérieures des quatre cycles abordés (opus 12, 38, 43, 47). La sensibilité et la maturité du pianiste enrichissent la démarche. A mesure que l'on passe d'un cycle à l'autre, l'épure s'accomplit dans l'écriture, la gravité nostalgique (Mélodie, plage 25); autant de caractères dont l'instrument et l'interprète savent exprimer l'évidence croissante. Défi technique et digital, comme interprétatif, sont magistralement relevés. Le raffinement et l'inspiration de l'interprète nous font accepter la mécanique du clavier inconfortable comme l'une des données clés de cette lecture: bel accomplissement. 

EDVARD GRIEG - Pièces lyriques op.12, 33, 38 & 47 - Ziad Kreidy, piano droit Érard circa 1867 - LdN 002 
Péché de classique n° 122 - novembre 2012 
Cet enregistrement dévoile ce qui est vraisemblablement le premier enregistrement sur piano droit de la deuxième moitié du XIXe siècle. Ce magnifique Érard de 1867 aux petites dimensions convient merveilleusement bien à la poésie des quatre premiers recueils des Pièces Lyriques de Grieg que Ziad Kreidy joue là en concert. Auteur de l’incontournable Les avatars du piano, aux éditions Beauchesne, Ziad Kreidy est le défenseur de la diversité des pianos adaptés à chacun. On peut parler de découverte à bien des égards. 
Piano de salon, Grieg sans flonflon - Ziad Kreidy joue Les Pièces Lyriques sur un instrument de 1867, www.musikzen.fr, 28/10/2012  
Par Gérard Pangon  
Dans le paysage musical d’aujourd’hui, ce CD ressemble à un petit Ovni. D’abord, parce que les Pièces lyriques de Grieg ne font pas partie des standards de la production courante même si Emil Gilels, Sviatoslav Richter et Leiv Ove Andsnes en ont enregistré jadis une bonne poignée. Ensuite, c’est l’instrument qui tranche avec les habitudes, un Erard de 1867, un piano droit jamais restauré, comparable, il est vrai, avec le piano de Grieg lui-même sur lequel en 2006 Shani Diluka a joué et enregistré quelques unes de ces Pièces dans la maison-même du compositeur. C’est, enfin, la démarche de Ziad Kreidy qui est remarquable : passionnément attaché aux instruments d’époque, il s’attache à replacer œuvres et compositeurs dans leur climat d’origine. Pour ces pièces écrites à la fin du XIXème siècle, nous voilà ainsi plongés dans un salon dont le décor et les tentures, qu’on imagine aisément, créent l’atmosphère intime et l’étouffement tout juste nécessaire pour amortir les petits clics de l’instrument. Et c’est justement ce qui fait le charme de cet enregistrement. Ajoutons que l’approche systématique de Ziad Kreidy, qui interprète dans l’ordre les quatre premiers recueils de Grieg (il en composa dix, le premier en 1867 et le dernier en 1901, avec 66 pièces au total), permet de découvrir la manière dont, au fil des ans, le compositeur revenait aux racines folkloriques de sa Norvège natale pour les revitaliser. 
Ziad Kreidy joue les Pièces lyriques d'Edvard Grieg sur un piano à 5 euros", lejarsjasejazz, 23/01/2013  
Par Guillaume Lagrée 
Lectrices impécunieuses, lecteurs désargentés, imaginons que vous ayez chez vous la place pour installer un piano mais pas l’argent pour en acheter un, même fabriqué en Chine à la chaîne. Le pianiste et musicologue Ziad Kreidy dont je vous ai déjà parlé du livre stimulant « Les avatars du piano » possède la solution pour votre problème. Adoptez un piano droit fabriqué au XIX° siècle. Personne n’en veut. Ils finissent à la casse. Les accordeurs ne savent pas les accorder, les pianistes ne veulent pas en jouer, les vendeurs de piano n’osent pas les vendre. Ils seraient presque prêts à payer pour s’en débarrasser. Vous pouvez donc vous en offrir un pour une somme comprise entre 0 et 5 euros. A ce prix là, vous aurez un superbe piano de bastringue qui sonne comme ceux des maisons closes de la Nouvelle Orléans. Vous pourrez vous prendre pour Scott Joplin ou Jelly Roll Morton, jouer avec un chapeau melon sur la tête, des chemises aux manches retroussées, en fumant des cigares et buvant du whisky en jouant (je vous le déconseille vivement vu les risques pour votre santé), créer de l’« Ugly beauty » comme disait Thelonious Sphere Monk, monter des « houses parties » pour payer votre loyer, vous faire haïr de vos voisins si l’isolation phonique de votre logement n’est pas correcte, bref vous amuser comme des petits fous pour un prix minime, hors coût des procès intentés par les voisins bien sûr.  
Ziad Kreidy ne se livre pas à ce genre de facéties. Pianiste et musicologue, il respecte l’instrument et le traite avec ses possibilités et ses limites. Il s’est donc enregistré chez lui, avec des amis pour spectateurs (ils n’osent même pas applaudir. C’est vous dire si c’est du sérieux !). Comme il s’agit d’un piano français fabriqué en 1867, il joue une œuvre qui a été composée à partir de 1867, les pièces lyriques pour piano du compositeur national norvégien Edvard Grieg (1843-1907). C’est la fin du romantisme musical mais il a encore de beaux restes. Il y a même des morceaux qui swinguent comme la Valse (n°2) et « La Valse Impromptu » (n°23).  
Les amateurs de Jazz savent que la valse comme le Jazz est ternaire et qu’elle swingue ( The drum also waltzes . Max Roach) .Le Papillon (n°17) est très évocateur tant le morceau semble voler dans tous les sens. L’Oisillon (n°20) l’est lui aussi tant il décrit bien les tentatives d’envol qui finissent par aboutir. « Au printemps » (n°22) évoque merveilleusement l’éveil de la Nature. Grieg vivait dans une belle maison en pleine campagne norvégienne. Elle se visite. L’album compte 29 pièces en tout pour 58'31 de musique. Il n’est pas question que je vous dise tout.  
Ce n’est pas du Jazz mais c’est une curiosité musicale. A une époque où les conservatoires produisent à la chaîne des pianistes formatés, tant en classique qu’en Jazz, aussi formatés que les pianos dont ils jouent il est agréable d’entendre un pianiste classique, respectueux des œuvres (il n’improvise pas), proposer une interprétation différente par le simple choix d’un instrument dont personne ne veut, un piano droit du XIX° siècle, piano qui, à son époque, figurait dans toutes les bonnes maisons bourgeoises et sur lequel tant de chefs d’œuvre ont été composés et joués pour la première fois avant de passer au format concert sur un piano à queue (un crocodile disent les pianistes de Jazz).  
Si, convaincus par cette chronique et la musique de Ziad Kreidy, vous achetez, lectrices impécunieuses, lecteurs désargentés, un pianoforte droit à 5€ et que vous ne savez pas comment l’accorder, en jouer, adressez vous directement à Ziad Kreidy, ses coordonnées figurent dans l’album. Il se fera un plaisir de vous faire partager sa passion pour ces instruments dédaignés comme il le fait déjà avec son livre et cet album. Amusez vous bien !  
Voici à quoi ressemble un piano droit Erard de 1867, lectrices impécunieuses, lecteurs désargentés. Ecoutez Ziad Kreidy en jouer puis consultez le pour vous en offrir un aussi beau. En avant la musique! 

Edvard GRIEG : Pièces lyriques op. 12, op. 38, op. 43 et op. 47. Ziad Kreidy, piano. 1 CD LdN. L'éducation musicale, newsletter, mars 2013 
Par Jean-Pierre Robert  
Au sein de la production d'Edvard Grieg, pour le piano en particulier, les Pièces lyriques occupent une place de choix : plus de 60, écrites entre 1867 et 1901, réparties en dix recueils. La vogue de la petite pièce était grande à cette époque d'après romantisme, où le public d'amateurs était friand de choses simples, aisées à jouer. La manière d'épicer harmoniquement ce qui pourrait n'être qu'une banale pièce de salon, exerce un indéniable pouvoir d'attraction sur le pianiste, mais aussi sur l'auditeur. Ziad Kreidy a choisi de jouer les quatre premiers recueils. Les atmosphères sont souvent à peu près les mêmes d'un recueil à l'autre, chacun composé de six à huit morceaux. Leur délicieux charme rétro (« Papillon », op.43 N° 1), naît d'une sorte d'intimité sonore. Car ces pièces étaient conçues plus à l'usage domestique, où l'on fait de la musique, chez soi, entre amis, qu'à l'exécution de concert. Leur caractère confidentiel se prête peu au faste de l'estrade. Elles évoquent la poésie nostalgique, typique des contrées danoises (« Voyageur solitaire », op.43, N°2), mais aussi la veine de la danse, la mélancolie de l'élégie, la beauté de la nature, bien sûr, surtout au printemps. Elles sont très chantantes. Ainsi de ces « Feuillet d'album », op 47 N° 2, dont le climat se poursuit dans « Mélodie ». L'autre intérêt de ce disque réside dans l'instrument joué : un Érard droit des années 1867, conservé dans son état d'origine. Pour nos oreilles formatées au « grand », à queue, de concert, bien sonore, la surprise est de taille. Encore que la démarche interprétative s'inscrive dans l'interrogation actuelle sur les instruments et leur manière de restituer le son : qu'il s'agisse des Steinway, Yahama, Bechtein, Fazioli, Steingraeber, ou encore Shigeru Kawai (cf. le récent disque Stravinsky, de Lydia Jardon, NL de 2/2013), les interprètes repensent leur manière de jouer. Ce questionnement, partagé par un András Schiff, pour ne citer que lui, est au centre des réflexions de Ziad Kreidy, dans son récent ouvrage, « Les avatars du piano », publié par les Éditions Beauchesne. On est agréablement saisi par le médium, naturel de cet Érard (« Valse » op 12, N02 ), et sa fine résonance (« Berceuse » op.38, N° 1). Si les aigus semblent voilés, car comme le signale le pianiste, le timbre n'est pas uniforme, on s'habitue aisément à la leur sonorité cristalline, impression qu'explique un diapason plus bas. La richesse de l'exécution démontre combien Kreidy est un ardent avocat de cet instrument. Seul regret de cette production discographique : l'absence de toute note sur les œuvres.
Edvard Grieg : Pièces lyriques, recueils 1 à 4, opus 12, 38, 43 et 47 - Ziad Kreidy (piano), www.concertonet.com, 04/05/2013  
Par Christine Labroche 
Ziad Kreidy a choisi d’interpréter les quatre premiers recueils des Pièces lyriques d’Edvard Grieg (1843-1907) sur un piano droit Erard 1867, date de l’édition du premier recueil. L’intérêt de ce choix est double. Plus qu’au récital, les Pièces se destinaient aux interprétations de salon ou au sein de cercles d’amis ou en famille selon le niveau de difficulté comme c’était l’usage au XIXe siècle et au-delà. On retrouve ici avec émotion la confidentialité de ces interprétations intimes. Plus important peut-être, le son particulier et les possibilités techniques de ce piano droit, différents de ceux des pianos à queue de la même époque mais familiers aux oreilles du compositeur, permettent de mieux pénétrer certaines intentions de Grieg et peuvent par ce biais influer sur l’esprit d’une interprétation sur piano moderne, y compris sur le Steinway si souvent prisé de nos jours.  
Au premier abord, la surprise est grande. Le son de cet Erard au diapason plus bas semble mat et un peu court. Il n’a pas du tout l’ampleur, la transparence et la résonance auxquelles l’auditeur est aujourd’hui habitué. Petit à petit, sa délicatesse et sa résonance plus fine s’imposent et, si les aigus peuvent parfois se voiler, les graves s’écrêter, les riches couleurs du medium plus stable convainquent. In fine, on n’entend plus que Grieg et la richesse harmonique de ses partitions en apparence si simples. Les vingt-neuf pièces de ces quatre premiers recueils écrits en 1866-1867, 1883, 1886 et 1888 – les six autres entre 1889 et 1901 – ont en commun un charme certain, une nostalgie discrète, une douce mélancolie et la lumière diffuse de la Norvège qui les inspire. Les modes se teintent du sentiment national, la nature est proche, vibrante et printanière («Au printemps» et «Voyageur solitaire», opus 43 n° 2 et n° 6, «Danse du printemps», opus 47 n° 6), les âmes dansent («Halling» et «Valse», opus 38 n° 4 et n° 7, ) et chantent («Norsk», opus 12 n°6, «Mélodie», opus 47 n° 3), lyriques et sans violence, l’âme des elfes et du peuple ailé voltige, portée par le vent («Papillon» et «Oisillon», opus 43 n° 1 et n° 4). Les écouter, c’est un enchantement que l’interprétation de Zad Kreidy, fidèle, agile et en tout point habile et sensible, communique pleinement. Sa grande connaissance et sa maîtrise techniques du piano Erard 1867 lui permettent de le faire sonner avec un degré élevé de musicalité et des effets bienvenus tout en recréant l’intimité feutrée, si précieuse, si émouvante, des salons et foyers d’antan.  
Le pianiste franco-libanais est aussi musicologue et chercheur et le choix de ce piano Erard met aussitôt à l’esprit son récent ouvrage Les Avatars du piano, dont la finalité n’est pas de recommander une interprétation systématiquement sur un instrument «d’époque» mais de sensibiliser l’auditeur et l’interprète aux esthétiques anciennes et aux raisons d’être du détail spécifique d’un texte musical qui relève du type de piano alors existant. Sviatoslav Richter, András Schiff et Leif Ove Andsnes le rejoignent dans ses recherches esthétiques mais sur des pianos plus puissants: les premiers ont élu un Bösendorfer, le dernier, le Steinway 1892 du compositeur, ce sans tourner définitivement le dos au Steinway moderne. Quel que soit le piano, ce type d’interrogation ne peut que venir affiner le jeu. Ziad Kreidy ne cherche nullement à imposer une esthétique unique ou un instrument unique, il cherche à élargir les horizons – et, dans ce sens aussi, il convainc.  
La notice, succincte, ne porte que sur l’instrument et, brièvement, sur son adéquation à ce programme précis. On regrette que le pianiste n’ait pas porté d’appréciation sur les partitions elles-mêmes.